Une lecture attentive de l’interview d’Ibrahima SARR permet de souligner la force de convictions, l’effectivité de l’engagement et la constance dans la ligne politique qu’il a toujours défendue. Il est des militants et des militantes que l’histoire politique retiendra, par leur contribution décisive dans la longue lutte contre le système, qui a mis tout un pays sous tutelle, depuis les indépendances. La Mauritanie ignore encore ce qu’est une gouvernance juste et progressiste.
Il est triste de constater que, depuis bientôt six décennies, le système politique n’a fait que renforcer les mécanismes et les dispositifs institutionnels de consolidation d’une tyrannie, dont la violence se traduit par une précarisation permanente d’un ensemble humain assujetti à une logique de déni de son humanité et de négation de sa citoyenneté.
La lucidité, la sagesse et les lumières qui émergent du message de cette interview devraient faire réfléchir les dépositaires du système pour ouvrir la voie à la reconnaissance du traitement injuste qui a été réservé à d’anciens fonctionnaires. Cette reconnaissance serait un petit pas vers la restauration d’un climat de confiance. Il n’y a pas de honte à reconnaître les errements et les aberrations d’un système qui a fait trop de mal à ses propres citoyens.
Comment se fait-il que ce système persévère encore avec acharnement, virulence, arrogance et impunité à conduire une politique qui est sans foi ni loi ? Comment des hommes et des femmes continuent à agir avec autant de mépris, de haine contre leurs propres compatriotes ayant déjà beaucoup souffert de manière injuste et arbitraire ?
A quand la stratégie de la punition et du déni va t-elle s’arrêter ? Les régimes se succèdent, depuis les indépendances, sans qu’aucun dirigeant ne fasse preuve d’humanité.
Avec le sens de la grandeur et de la dignité qui constitue le fil conducteur de son engagement politique et sa détermination pour la construction d’une Mauritanie juste, égalitaire et solidaire, Ibrahima SARR a exhorté à l’ouverture et à la rupture avec la victimisation. Ce qui traduit le courage politique à ne pas céder à la tentation du sectarisme structurel qui est la caractéristique fondamentale du chauvinisme de l’Etat mauritanien.
Pour autant, l’absence de perspectives pour une Mauritanie libérée du racisme et de l’esclavage, dont le fondement idéologique trouve sa racine dans le tribalisme et l’obscurantisme des dirigeants de notre pays, ne laisse aucune trace de pessimisme dans son analyse. Toutefois, un constat s’impose, quand le sens de la dignité et de la responsabilité ne constitue guère le fil conducteur de la politique d’un pays, c’est la perpétuation du règne de la mesquinerie et de la médiocrité qui prévaut.
Ibrahima SARR lance, en effet, un appel à une refondation politique pour que la Mauritanie ne sombre pas dans la tourmente et la dislocation. Par son élégance, aucune forme de rancœur et de déception ne transpire, malgré les injustices et l’humiliation subies. Le courage politique et sa foi en l’humanité rayonnent en arrière-fond de ses propos.
L’histoire retiendra qu’il a mobilisé toute son énergie, son intelligence, ses qualités morales et intellectuelles au service d’un combat pour l’émancipation de son peuple et de son pays. A l’heure où la Mauritanie s’enfonce davantage dans le misérabilisme politique et dans une médiocrité intellectuelle innommable, le message de Ibrahima SARR redonne du souffle et un élan pour ne pas céder à la précarité intellectuelle et à la cécité politique des
dirigeants actuels du pays.
L’interview de Ibrahima SARR en dit long sur l’impératif de la résistance contre la résignation et la fatalité.
Merci honorable député pour la clarté de tes propos, la rigueur de ton argumentaire, la constance de ton engagement et ta fidélité aux idéaux de liberté, de justice et d’égalité.
Ton message doit constituer une matrice pour une politique respectueuse des droits de tous les citoyens et citoyennes de notre pays.
Par Hamdou SY
Il est triste de constater que, depuis bientôt six décennies, le système politique n’a fait que renforcer les mécanismes et les dispositifs institutionnels de consolidation d’une tyrannie, dont la violence se traduit par une précarisation permanente d’un ensemble humain assujetti à une logique de déni de son humanité et de négation de sa citoyenneté.
La lucidité, la sagesse et les lumières qui émergent du message de cette interview devraient faire réfléchir les dépositaires du système pour ouvrir la voie à la reconnaissance du traitement injuste qui a été réservé à d’anciens fonctionnaires. Cette reconnaissance serait un petit pas vers la restauration d’un climat de confiance. Il n’y a pas de honte à reconnaître les errements et les aberrations d’un système qui a fait trop de mal à ses propres citoyens.
Comment se fait-il que ce système persévère encore avec acharnement, virulence, arrogance et impunité à conduire une politique qui est sans foi ni loi ? Comment des hommes et des femmes continuent à agir avec autant de mépris, de haine contre leurs propres compatriotes ayant déjà beaucoup souffert de manière injuste et arbitraire ?
A quand la stratégie de la punition et du déni va t-elle s’arrêter ? Les régimes se succèdent, depuis les indépendances, sans qu’aucun dirigeant ne fasse preuve d’humanité.
Avec le sens de la grandeur et de la dignité qui constitue le fil conducteur de son engagement politique et sa détermination pour la construction d’une Mauritanie juste, égalitaire et solidaire, Ibrahima SARR a exhorté à l’ouverture et à la rupture avec la victimisation. Ce qui traduit le courage politique à ne pas céder à la tentation du sectarisme structurel qui est la caractéristique fondamentale du chauvinisme de l’Etat mauritanien.
Pour autant, l’absence de perspectives pour une Mauritanie libérée du racisme et de l’esclavage, dont le fondement idéologique trouve sa racine dans le tribalisme et l’obscurantisme des dirigeants de notre pays, ne laisse aucune trace de pessimisme dans son analyse. Toutefois, un constat s’impose, quand le sens de la dignité et de la responsabilité ne constitue guère le fil conducteur de la politique d’un pays, c’est la perpétuation du règne de la mesquinerie et de la médiocrité qui prévaut.
Ibrahima SARR lance, en effet, un appel à une refondation politique pour que la Mauritanie ne sombre pas dans la tourmente et la dislocation. Par son élégance, aucune forme de rancœur et de déception ne transpire, malgré les injustices et l’humiliation subies. Le courage politique et sa foi en l’humanité rayonnent en arrière-fond de ses propos.
L’histoire retiendra qu’il a mobilisé toute son énergie, son intelligence, ses qualités morales et intellectuelles au service d’un combat pour l’émancipation de son peuple et de son pays. A l’heure où la Mauritanie s’enfonce davantage dans le misérabilisme politique et dans une médiocrité intellectuelle innommable, le message de Ibrahima SARR redonne du souffle et un élan pour ne pas céder à la précarité intellectuelle et à la cécité politique des
dirigeants actuels du pays.
L’interview de Ibrahima SARR en dit long sur l’impératif de la résistance contre la résignation et la fatalité.
Merci honorable député pour la clarté de tes propos, la rigueur de ton argumentaire, la constance de ton engagement et ta fidélité aux idéaux de liberté, de justice et d’égalité.
Ton message doit constituer une matrice pour une politique respectueuse des droits de tous les citoyens et citoyennes de notre pays.
Par Hamdou SY